
Itinérance cachée des femmes
Elle résulte de divers facteurs : revenus insuffisants, logement inabordable, difficultés relationnelles et d’insertion sociale, exclusion. La perte d’un emploi, un deuil, l’éclatement de la famille ou du couple ont pu entraîner des problèmes de santé mentale, de dépendance, de détresse. Vulnérables et incapables de subvenir à leurs besoins de base, elles se retrouvent en mode survie.
À Logis Rose Virginie, la clé d’un logement supervisé et subventionné rend possible la sortie définitive de l’itinérance, la reprise en main de sa vie.
exclusion sociale
L’itinérance rend les femmes invisibles, vulnérables. Une fois épuisée l’aide du cercle familial, amical, les relations rompues, le sentiment d’appartenance et l’estime de soi disparaissent. La honte s’installe. Elles doivent renouer les liens sociaux pour croire qu’elles comptent pour quelqu’un, qu’elles sont les citoyennes d’une communauté.
À Logis Rose Virginie l’écoute est active, inclusive et sans jugement. En (re)nouant les liens significatifs, la personne retrouve progressivement le sentiment d’appartenance.
abandon scolaire
Sans diplôme de secondaire, les perspectives d’avenir et l’accès à l’emploi sont extrêmement défavorables. La pauvreté, le manque de soutien parental, des vécus traumatiques peuvent entraîner l’abandon scolaire, la dépression, la toxicomanie, les risques de maladies.
Logis Rose Virginie met tout en œuvre pour que les résidentes reprennent les études et terminent leur secondaire. Elles sont encouragées à poursuivre une formation.
santé
L’état de santé mentale et globale des femmes en difficulté est généralement lamentable. Face au stress et à la pauvreté, la malbouffe devient le premier choix, car toujours accessible, moins cher et réconfortante. L’anxiété, les émotions, les conditions de survie ont des effets pervers qui les rendent davantage sujettes à des maladies chroniques.
Les résidentes de Logis Rose Virginie sont amenées à discuter de leur santé et les objectifs prioritaires du séjour en tiennent compte. Les préjugés sur la maladie mentale sont déboulonnés. Les organismes spécialisés sont mis à contribution.
autonomie
Agir sur sa vie, la contrôler de manière indépendante sur les plans financier, personnel et social, c’est être capable de combler ses besoins physiologiques, de sécurité, d’amour et d‘acceptation par la communauté; besoin d’estime de soi, de confiance en soi qui procurent le sentiment d’être appréciée et considérée, besoins de se réaliser.
À Logis Rose Virginie, l’accompagnement permet aux femmes de cerner leurs forces afin qu’elles établissent une base solide : un logement stable, des compétences axées sur l’emploi, l’établissement de relations intimes saines, d’un réseau social et, idéalement, une famille aidante aimante.